L’économie agricole et alimentaire de la Vallée de la Seine s’appuie sur la qualité de ses terres agricoles qui représentent près de 60 % de son territoire, et sur ses 600 km de façade maritime autour desquels s’articule l’économie de la pêche.
S’appuyant sur des entreprises agroindustrielles adossées aux sites portuaires mais aussi sur des marchés d’intérêt national (Rouen, Rungis), le système alimentaire de la Vallée de la Seine s’inscrit dans des filières mondialisées.
Pourtant, les récentes évolutions règlementaires et les attentes citoyennes incitent à renforcer les liens entre les productions du territoire et les bassins de consommation séquaniens.
Pour accompagner ces transitions, de nombreuses collectivités se sont engagées dans un projet alimentaire de territoire (PAT). Bien que les objectifs poursuivis par chacun de ces PAT répondent à des spécificités locales, les problématiques liées au foncier agricole, à l’organisation des filières et à la logistique alimentaire se retrouvent dans chacun d’entre eux.
Le foncier agricole est au coeur des attentions. C’est une ressource de plus en plus convoitée. Si l’artificialisation est en partie responsable de la diminution des surfaces agricoles, elle n’est pas la seule pression pouvant fragiliser l’économie des exploitations.
Enfin, retourner une partie des productions vers le territoire n’est pas sans impact pour l’économie des filières. L’équilibre entre circuits courts de proximité et circuits longs mondialisés est difficile à trouver. Cet équilibre est d’autant plus difficile à atteindre que, bien que les demandes de consommateurs évoluent, la logistique des circuits courts de proximité peine à s’organiser.
Le cahier « Dynamiques agricoles et alimentaires » esquisse des perspectives de coordination et de développement cohérentes à l’échelle la Vallée de la Seine, pouvant aussi avoir des effets catalyseurs sur les politiques agricoles et alimentaires locales.
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