Les enjeux
Entre 2011 et 2023, 11 000 hectares du territoire francilien et 21 000 hectares du territoire normand ont fait l’objet d’un changement du mode d’occupation du sol, à destination de l’habitat, des infrastructures routières et de zones économiques, aux dépens des terres agricoles, des continuités écologiques et de la biodiversité1. Sur le plan national, la Normandie est la 5ème région la plus consommatrice d’espaces et l’Île-de-France la 11ème. En prenant en compte les pourcentages d’espaces naturels, agricoles et forestiers consommés, l’Île-de-France occupe la 1ère place et la Normandie la 4ème. La prise en compte de l’évolution de ces espaces est essentielle pour les projets de développement face à l’objectif de zéro artificialisation nette. En parallèle, une attention particulière est à porter aux sites et aux sols pollués, ainsi qu’aux friches à l’échelle de la Vallée de la Seine.
1Source : Portail de l'artificialisation des sols - Cerema - Fichiers fonciers 2011-2023, données au 1er janvier 2023
Chiffres clés
- 11% du territoire occupé par des surfaces artificialisées, contre 9% en France métropolitaine
- + 32 000 ha artificialisés entre 2011 et 2023 soit une augmentation de + 0,7%