À l’échelle de la Vallée de la Seine, ce sont les secteurs du transport routier et résidentiel qui émettent le plus de gaz à effet de serre : respectivement 28 % et 24 % du total des émissions.
Par comparaison avec l’année 2005, une baisse de 19 % des émissions est constatée dans la Vallée de la Seine. Le secteur industriel est celui qui a le plus baissé ses émissions entre 2005 et 2019 : - 39 %. Le secteur du transport routier est le seul pour lequel on observe une augmentation des émissions, de plus de 10 % entre 2005 et 2019.
Les secteurs les plus émetteurs
Les secteurs les plus émetteurs de gaz à effet de serre de chaque intercommunalité font ressortir les spécificités de chaque territoire :
- En région parisienne, une prédominance des gaz à effet de serre dûs au secteur résidentiel dans la première couronne et au transport routier dans la seconde couronne et au-delà.
- En Normandie, de grands secteurs industriels le long de l'axe Seine (la communauté urbaine Le Havre Seine Métropole, Caux Seine Agglomération et la Métropole de Rouen). Pour le reste de la région des émissions dominées par l'agriculture.
- À noter tout de même le poids du transport routier côté normand à la fois sur les intercommunalités aux portes de Paris et sur les principaux centres urbains hors axe Seine (Caen, Dieppe, Fécamp).
L'évolution
Avec une baisse de 19 % des émissions de gaz à effet de serre entre 2019 et 2005, la Vallée de la Seine est engagée dans un processus de réduction de ses émissions. En 2019, sur 134 intercommunalités :
- la grande majorité enregistre une baisse des émissions de gaz à effet de serre par comparaison avec 2005. Parmi elles, on retrouve les grandes métropoles.
- Seulement 9 intercommunalités enregistrent une hausse de leurs émissions de GES. Elles sont toutes situées en Normandie.
